Il y a des versets qui ne se récitent pas avec la langue.
Des hadiths qui ne se transmettent pas avec l’encre.
Il y a des paroles de Dieu que l’on entend… en tombant.
Et ce jour-là, c’est ton âme qui s’est agenouillée pour écouter.
« En toute chose, l’excès est nuisible. »
« L’homme est, par nature, ingrat. »
Ces versets ne jugent pas.
Ils révèlent.
Ils nous regardent au fond des yeux pour nous dire :
“Je sais ce que tu es. Et malgré cela, Je t’ai créé.”
Puis vient un autre souffle…
Un hadith qudsi comme une porte entrouverte sur l’abîme d’amour divin :
« Ô hommes, si vous évitez les grands péchés, alors Je vous pardonnerai… »
Et comme si cela ne suffisait pas, Dieu ajoute encore, dans une autre confidence :
« Ô hommes, si vous ne péchiez pas et ne Me demandiez pas pardon, Je vous détruirais et Je créerais une nouvelle race qui pécherait puis Me demanderait pardon — et Je leur pardonnerais. »
Est-ce que l’on mesure vraiment l’immensité de ces paroles ?
Dieu ne cherche pas à être obéi comme un roi tyrannique.
Il veut être aimé. Connu. Espéré.
Il crée des fautes… pour créer des retours.
Et un jour, dans le secret d’un rêve oublié, l’âme entendit cette joute entre le Maudit et le Très-Haut :
Iblis dit :
“Par Ta Puissance, je les égarerai tous…”
Et Dieu répondit :
“Par Ma Puissance, tant qu’ils regretteront et reviendront vers Moi, Je leur pardonnerai.”
Alors que reste-t-il à celui qui doute ?
Sinon de plonger dans cette lumière plus vaste que sa faute.
Sinon d’embrasser ce Dieu qui pardonne avant même que tu ne cries.
Le Prophète — paix et salut sur lui — a dit :
“Celui qui regrette son péché est comme s’il ne l’avait jamais commis.”
Et même ton intention, lorsqu’elle est pure,
compte comme un acte.
Tandis que l’intention du mal, elle,
ne sera pas écrite… tant qu’elle ne s’accomplit pas.
Alors, qu’est-ce que Dieu ?
Un juge ?
Non. Un refuge.
Un feu ?
Non. Une mer.
Une mer dont l’amour est si profond qu’aucun naufragé n’y est irrécupérable.
“Ô toi qui as fauté mille fois,
sache que ton Créateur a mille et une portes
pour t’accueillir encore.”
Souviens-toi.
Même aimer un ami de Dieu sincèrement…
peut suffire à te protéger du feu.
Et si cela est possible…
Alors que dire de celui qui pleure, qui regrette,
et qui s’effondre en silence en murmurant :
‘Ya Allah…’